Lundi 15 juin 2020, Emmanuelle Pernes devient la nouvelle présidente d’Urbanis.
Emmanuelle Pernes, 57 ans, diplômée de Sciences-Po Paris, a été nommée présidente d’Urbanis, premier opérateur privé pour la mise en oeuvre des politiques publiques d’amélioration du parc privé dégradé (23 M€ de CA 2019, 12 agences régionales, 3 agences thématiques et une filiale “Urbanis Aménagement”).
Dans le même temps, Carine Bensimon, 40 ans, prend la direction de l’agence de Paris (5 M€ de CA 2019), qui déploie son activité à l’échelle de la région Ile-de-France et au-delà, et ce dans tous les domaines d’intervention de l’entreprise : études et conseils aux collectivités, requalification des centres anciens et des grandes copropriétés d’après-guerre, rénovation énergétique.
/ Emmanuelle Pernes
Diplômée de l’IEP de Paris en 1984 puis du Cycle d’Urbanisme, Emmanuelle Pernes a débuté sa carrière dans un bureau d’études d’urbanisme et d’habitat. Elle s’est ensuite consacrée à la programmation de projets urbains et de réhabilitation de logements locatifs sociaux et intermédiaires au sein de la SCIC (groupe CDC). C’est le Groupement d’Intérêt Public de Grigny et de Viry-Châtillon qui lui a donné l’opportunité, au début des années 2000, de découvrir les grandes copropriétés à travers la copropriété de Grigny 2, aujourd’hui en ORCOD d’Intérêt National. À la Société d’Aménagement du Val d’Orge, enfin, elle a conduit des opérations d’aménagement dans le cadre d’un PRU et de ZAC, dont l’éco-quartier « Clause-Bois Badeau » à Brétigny-sur-Orge, primé par la Région Ile-de-France.
Emmanuelle a rejoint l’agence de Paris d’Urbanis en 2010 et s’en est vu confier la direction en 2014. Son parcours professionnel, toujours au service de l’intérêt public, l’a ainsi conduite à pratiquer des métiers qui sont au coeur des missions d’Urbanis et des préoccupations contemporaines en matière d’habitat.
/ Carine Bensimon
Après deux années de classes préparatoires à l’ENS et un Magistère d’Urbanisme, Carine Bensimon a rejoint Urbanis en 2003 pour travailler sur la réhabilitation des centres anciens et l’éradication de l’habitat indigne, notamment à Paris. Les opérations qu’elle a conduites ensuite en Seine-Saint-Denis lui ont permis de s’aguerrir à la questions des copropriétés en difficulté. Elle a pris la direction du pôle Études de l’agence de Paris en 2015, a conduit des expertises pour l’ANAH et l’ANRU, appréhendant ainsi l’ensemble des problématiques franciliennes, les acteurs du territoires et les mécanismes d’intervention sur le parc privé.